profil de la course  
                  
                
                 
                  
                      
                  
                
                 
                  
                     
  
                  
                
                 
                  
                      
                  
                
                Le départ est donné dans le village 
                  par un coup de fusil, comme le veut la tradition.
                Les coureurs empruntent, pendant 2 tours les 
                  ruelles du bourg, avant d'attaquer le sentier des 4000 Marches.
                Maintenant, l'entrée dans le sentier 
                  se fait sans trop de bousculade, mais tout de suite les coureurs 
                  vont avoir à faire avec la plus grosse difficulté 
                  du parcours jusqu'au 1er ravitaillement, appelé l'Antenne, 
                  dans un chemin rocailleux au millieu des châtaigniers 
                  où il faut avoir le pied montagnard. Les coureurs montent 
                  de 340m à 600m en 1km, soit un dénivelé 
                  de 20%. Vers le 5ème km le sentier débouche sur 
                  une crête un peu aride, là le coureur découvre 
                  un panorama magnifique.
                Le sentier ne cesse de monter jusqu'à 
                  la Fageole avec des passages, où par endroit il faut 
                  s'aider de ses mains , et gravir des blocs.
                Là, les coureurs aperçoivent 
                  le Mont-Aigoual, juste au-dessus d'eux, à quelques centaines 
                  de mètres. La 2ème difficulté se présente 
                  à eux, sous une très belle futaie, après 
                  la traversée d'un petit ruisseau (la Fageole).
                Les premiers passent allègrement l'obstacle 
                  sans trop de peine. Derrière, les coureurs qui découvrent 
                  le tracé, pensent en voyant l'Observatoire juste au-dessus, 
                  qu'ils touchent au but. Malheureusement, les 3 km à venir 
                  sont durs à digérer. les jambes font mal ; la 
                  foulée est hasardeuse et le souffle de plus en plus court.
                D'ailleur, la plupart s'arrêtent pour 
                  reprendre des forces et en profite pour admirer le panorama. 
                
                À la sortie sur la route, la futaie 
                  est terminée, le paysage est aride, la ligne d'arrivée 
                  à quelques centaines de mètres , ouf c'est fini 
                  le Mont-Aigoual est là, 1567m, par beau temps on découvre 
                  un panorama magnifique, le tiers de la France, des Alpes jusqu'aux 
                  Pyrénées, des massifs de Lozère et du centre, 
                  inoubliable.
                Le coureur repartira ou conquis et subjugué 
                  par un décor naturel grandiose et une sélectivité 
                  du parcours remarquable, ou bien en jurant, mais un peu tard, 
                  qu'il ne reviendra plus.
                Mais là-haut quelle récompense!
                 
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