La Course de Montagne
Aujourd'hui discipline
à part entière de l'athlétisme, la course
de montagne gagne ses lettres de noblesses.
Complémentaire
du fond, du demi-fond, du cross et de la course sur route, elle
permet à la course à pied d'être à
la fois spectaculaire, populaire, et touche en milieu montagnard
des athlètes qui ne pouvaient pratiquer des disciplines
plus traditionnelles.
La course à pied
en montagne,
telle que nous devons la concevoir et la pratiquer, doit répondre
à des normes bien spécifiques: la course doit y
être la principale source d'énergie que les athlètes
investissent.
La marche y a aussi une
part de technicité, mais seulement lors des passages délicats,
dans de petites parties rocheuses, et là où le dénivelé
trop important permet à l'athlète de récupérer
rapidement de ses efforts sans, toutefois, se faire lâcher.
Certains emploient cette
technique car ils savent très bien qu'ils marchent plus
vite que ceux qui persistent à courir. L'ascension de l'Aigoual
répond à tous ces critères, le choix des
"Championnats
de France" en
1993 et "Championnat
d'Europe" en
1995 attribués aux "4000 Marches" reflète, en tous point de vues de l'esprit, la
compétition et la fête!
Ce n'est pas une surprise
si l'épreuve des "4000 Marches" est devenue, au fil des ans, une référence
dans le domaine des courses de montagne.
Cette discipline touche
maintenant des sportifs de tous horizons géographiques,
elle n'est plus réservée aux montagnards.
En France, la course de
Montagne mérite une plus grande place, que l'on parle d'elle et de ses athlètes.
| |
ANDRE BERTERO
Responsable National des Courses de Montagne.
|
HAUT DE
PAGE
